L’Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle (EVARS), dont les programmes ont été publiés en février, suscite encore trop de malentendus et de campagnes radicales de désinformations. Pourtant, elle s’inscrit dans un cadre légal précis et vise avant tout à protéger et éduquer les enfants de manière adaptée à leur âge.

Ce programme ambitieux est indispensable : c’est un levier essentiel pour favoriser la connaissance et l’estime de soi, les relations saines et faire reculer les violences sexistes et sexuelles, les violences intrafamiliales comme les discriminations de genre. Il mêle les dimension éducative et citoyenne pour permettre aux élèves de se connaître, de connaître les autres mais aussi de grandir comme citoyen·e éclairé·e dans la société complexe qui les entoure.

Je télécharge le programme de maternelle

Je télécharge le programme d’élémentaire

Enseigner l’EVARS : un outil pour la protection de l’enfance.

En moyenne, 2 à 3 enfants par classe sont victimes de violences sexuelles, souvent dans le cadre intrafamilial.
L’Ecole doit leur apprendre à dire non et à trouver un adulte ressource qui pourra agir en toute protection de l’enfance.

L’Ecole sous le feu d’associations et de partis réactionnaires.

Certaines associations ou collectifs annoncent des initiatives de boycott, des journées "école morte", etc...
En lisant nombre de ces publications, on comprend vite que les programmes n’ont jamais été lus et que les propos tenus sur l’EVARS relèvent de la fake news ou du complotisme.

La FSU-SNUipp 91 alerte les collègues et portera à la connaissance de l’administration toutes les situations dans lesquelles ces fake news seraient colportées devant les écoles de sorte à mettre les équipes en difficulté.
N’hésite pas à nous signaler d’éventuels tracts ou affiches des Parents en colère ou de toute autre groupe d’action réactionnaire.
Il en va de même pour les questions en conseil d’école qui risquent d’être manipulées par ces "Parents en colère".

Pour la FSU-SNUipp 91, ces programmes sont une avancée importante pour permettre de prévenir les violences sexuelles.

En apprenant aux élèves les notions de consentement, d’intimité, en apprenant à identifier les émotions ressenties envers l’autre, en apprenant le respect et la tolérance, c’est la société dans son ensemble qui progressera sur ces questions.

C’est aussi et surtout la protection de l’enfance qui progresse avec ces nouveaux programmes. Nombre d’initiatives se multiplient dans les écoles du département en partenariat avec des associations de protection de l’enfance pour prévenir les violences sexuelles, et malheureusement elles permettent parfois de signaler au Procureur des situations énoncées par les élèves. La parole se libère et c’est tant mieux !

Enseigner l’EVARS, c’est avant tout protéger nos élèves des violences sexuelles.

Nous avons besoin d’être formé·es sur ces questions et de très bonnes formations existent. Elles permettent aux collègues et aux équipes de connaître les signaux d’alerte, de savoir comment réagir et comment signaler. Elles sont sûrement plus utiles que les constellations ou autres évaluations d’école !

Enseigner l'EVARS : un outil pour la protection de l'enfance

Enseigner l'EVARS : un outil pour la protection de l'enfance