Pour la quatrième année, le ministère se limite à mettre à disposition des personnels quelques données lacunaires. Les barèmes minimums mis sur le site du ministère n’ont qu’une utilité restreinte pour les collègues et ne permettent pas d’assurer la transparence de cette opération administrative. En effet, les barèmes indiqués ne concernent que la phase de mutation, pas celle des permutations, ce qui limite l’analyse.
Quelques chiffres et statistiques
– Nombre de participant·es : 16 736 dont 761 en Essonne.
– Mutations réalisées : 3 487 dont 130 sorties et 65 entrées.
Ces chiffres ne tiennent pas compte du mouvement POP.

On observe des réalités très contrastées : les taux de satisfaction vont de 6,28% (5,74% l’an dernier) pour Paris à 100% pour le Finistère, les Pyrénées Atlantiques et la Haute Loire.
– 16 départements ont un taux de satisfaction inférieur ou égal à 15% dont tous les départements de l’IDF sauf les Yvelines. Au niveau national l’IDF représente la moitié des candidat·e recensés mais seulement un tiers des collègues muté·es.
– 12 départements ont un taux de satisfaction supérieur ou égal à 80% : Ariège, Aveyron, Haute-Corse, Finistère, Jura, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantique, Pyrénées-Orientales, Vendée, Territoire-de-Belfort, La Réunion.

La FSU-SNUipp s’adresse au ministère pour obtenir un bilan statistique complet : participation en fonction du type de bonification obtenue, flux entre départements, données genrées, mouvement POP, etc…

La FSU-SNUipp exige le retour de la transparence sur ces opérations de gestion des personnels, mise à mal par la loi de transformation de la Fonction publique d’août 2019, l’ouverture d’un groupe de travail pour analyser les blocages et faire évoluer les règles. Il est nécessaire de donner des perspectives de mutation à l’ensemble des enseignant.es.

mouvement interdépartemental 2023 : toujours aucune transparence pour les collègues