Alors que le gouvernement et les médias s’affolent et alertent sur l’arrivée imminente de la 5è vague, que toutes les mesures drastiques commencent à réapparaître (port du masque en extérieur, fermeture de frontières,...) : un seul ministère vogue contre vents et marées : celui de Jean-Michel Blanquer !

On vous rappelle que les préconisations de notre ministre, pour la sécurité sanitaire dans les écoles c’est :

* aérer

* faire cours dehors

* faire 600 000 tests

* des masques en tissus

Sous vos applaudissements !

[fond bleu violet]5ème vague : quoi de neuf ? [/fond bleu violet]

Retrouvez les nouveautés de ce protocole du 26 novembre en ligne.

Nous vous conseillons la lecture des pages :

* page 5 : quel est le niveau du cadre sanitaire applicable ?

* page 18 : que se passe-t-il lors de l’apparition d’un cas confirmé dans une école maternelle ou élémentaire ?

* page 19 : les personnels (si cas confirmé parmi les personnels du 1er degré)

* page 20 : quelle est la conduite à tenir pour les personnels identifiés contacts à risque dans les écoles ou établissements scolaires ?

* page 22 : les autotests

Retrouvez ici, l’analyse par le SNUipp-FSU de ces modifications.

[fond bleu violet]Que se passe-t-il lors de l’apparition d’un cas confirmé dans une école maternelle ou élémentaire ?[/fond bleu violet]

[gris]La survenue d’un cas confirmé parmi les élèves entraîne par principe la suspension de l’accueil en présentiel, pour une durée de 7 jours, des élèves de la classe concernée et des contacts à risque identifiés en dehors de la classe.

Toutefois, ces élèves pourront poursuivre les apprentissages en présentiel sous réserve de présenter un résultat de test négatif. Cette évolution entre en vigueur au plus tard le lundi 6 décembre 2021.

Il appartient au directeur d’école de prévenir les responsables légaux des élèves concernés qu’à la suite de la détection d’un cas confirmé, leur enfant pourrait poursuivre l’apprentissage en présentiel sous réserve de présenter un résultat de test négatif. Cette possibilité est ouverte à tous les élèves de l’école maternelle et de l’école élémentaire.

Si le test est positif, l’élève devient un cas confirmé. Il est demandé aux responsables légaux d’en informer le directeur ou le responsable d’établissement. L’élève devra alors respecter un isolement de 10 jours

Si le test est négatif, l’élève pourra revenir en classe pour suivre les cours en présentiel.

En l’absence de présentation d’un test, la suspension de l’accueil en présentiel est maintenue pour la durée de 7 jours, pendant laquelle les élèves concernés bénéficient de l’apprentissage à distance. L’information communiquée par l’école vaut justificatif de la suspension de l’accueil.

L’ensemble des élèves de la classe (ayant ou non réalisé un test suite à la survenue du cas confirmé) ainsi que les autres contacts à risque en dehors de la classe sont fortement invités à réaliser un test 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé.

La présentation du résultat de ce test à J7 n’est pas requise pour la poursuite de l’accueil ou le retour en présence des élèves.[/gris]

Dans ce protocole, le gouvernement semble ignorer la période d’incubation : "Le délai d’incubation (période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes, s’ils apparaissent) de la Covid-19 est de 3 à 5 jours en général, mais peut s’étendre jusqu’à 14 jours. ..." (source)

Un seul test ne suffit donc pas pour les cas contacts !

Avec les connaissances scientifiques actuelles, nous dénonçons la non mise en application sur le terrain d’une mesure de prévention de base : veiller à la qualité de l’air via des détecteurs de CO2 dans toutes les salles pour tirer la sonnette d’alarme imposant une aération immédiate et via des purificateurs d’air pour permettre aux élèves et personnels de respirer un air filtré ...

Ce n’est pas par hasard, si les contaminations augmentent en période de froid !

Ces notions apparaissent dans la FAQ mais sur le terrain, les détecteurs de CO2 restent trop rares !

[fond bleu violet]Présentiel et distanciel : c’est non ! [/fond bleu violet]

Quand la suspension de l’accueil en présentiel est maintenue pour une durée de 7 jours, et que l’enseignant accueille les enfants qui présentent un test négatif, le protocole précise que les élèves concernés bénéficient de l’apprentissage à distance mais notre ministre oublie de préciser qui assurera ce distanciel !

Ce ne peut être l’enseignant qui assure déjà le présentiel.

Retrouvez en ligne, le courrier du SNUipp-FSU adressé ce lundi 29 novembre au ministre.

La pénurie de remplaçants que nous connaissons depuis le début de l’année, va encore aggraver la situation dans de nombreuses écoles !

Il était noté dans la circulaire du 4 mai 2020 : "[gris]les professeurs qui assurent un service complet en présentiel dans l’école ou l’établissement ne sont pas astreints à l’enseignement à distance. L’enseignement à distance pour les élèves restés chez eux est assuré par les professeurs qui sont aussi à domicile. Le lien à distance entre élèves et professeurs est défini à l’échelle de l’école ou de l’établissement, avec l’aide, le cas échéant, des autorités académiques.[/gris]"

Cela n’apparaît plus aujourd’hui, mais reste pourtant plus qu’essentiel et logique !

Si votre IEN vous demande d’assurer le distanciel alors que vous êtes en classe, vous pouvez toujours lui demander à ce qu’il veille à ce que soit installé le matériel nécessaire pour la continuité pédagogique, si joliment décrit dans le document Archi Classe présenté dans le plan de continuité pédagogique sur Eduscol !

Pour rappel : les enseignants durant le confinement avaient assuré le travail à distance avec leur propre matériel, alors l’employeur doit fournir le matériel à ses agents pour le télétravail qui est encadré.

Protocole VS Blanquer = présentiel et distanciel : c'est non !